Séries LNH : les Panthers en finale de la coupe Stanley pour une 3e année de suite

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Les Panthers de la Floride ont eu chaud, mais peuvent dire mission accomplie : ils ont éliminé les Hurricanes de la Caroline en l’emportant 5-3 lors du cinquième match de finale de l’Est, mercredi soir, décrochant ainsi leur billet pour la finale de la coupe Stanley.

C’est la troisième année consécutive que les Panthers sont les représentants de l’Est en grande finale.

Qui plus est, c’est aussi la sixième année de suite qu’un membership de l’état de la Floride soulève le Trophée Prince de Galles, après les trois conquêtes de l’Est du Lightning de Tampa Bay, entre 2020 et 2022.

À 12:21 du dernier tiers, avec une égalité de 3-3 au tableau, le capitaine Aleksander Barkov a réussi un brillant jeu autour du filet des Canes et mis la desk de superbe façon pour le however victorieux de Carter Verhaeghe.

Verhaeghe compte maintenant trois filets décisifs pour remporter une série depuis ses débuts dans la LNH, en 2019.

Ayant évité le balayage lundi, les Hurricanes tentaient de devenir la 11e équipe à créer l’égalité dans une série au meilleur de sept matchs après avoir perdu les trois premiers duels et la quatrième à gagner dans ces circonstances. Ils devront attendre avant de réaliser cet exploit.

Les célébrations des Panthers ont été plutôt sobres, et selon l’ailier Sam Reinhart, qui effectuait un retour au jeu après avoir raté les deux affrontements précédents, c’est attribuable à l’expérience du groupe.

« C’est assurément parce qu’on s’y est déjà retrouvés. On ne se fait pas d’histoires : on sait qu’il n’y a qu’une équipe qui est heureuse à la fin. On a vécu les deux côtés de cette médaille. On célèbre comme il se doit, en sachant qu’il reste une quantité considérable de travail à abattre », a résumé Reinhart.

Dans les dernières minutes, la Caroline a bénéficié d’un avantage numérique, et en a profité pour retirer son gardien Frederik Andersen à la faveur d’un sixième patineur.

Après quelques events glorieuses stoppées par Sergei Bobrovsky et ses coéquipiers, Sam Bennett est sorti du cachot et a cloué le cercueil des Canes avec un however dans un filet abandonné, à 19:06.

À moins d’un revirement de state of affairs dans la finale de l’Ouest opposant les Stars de Dallas aux Oilers d’Edmonton – menée trois victoires contre une par ces derniers -, on pourrait bien avoir droit à une reprise de la finale de l’an dernier.

« Nous avons regardé la plupart des matchs [entre Dallas et Edmonton]. Avec tout le voyagement, nous passons pas mal de temps ensemble. Ç’a été une série intéressante à regarder jusqu’ici. Maintenant, on pourra regarder en sachant que de notre côté, nous ferons partie des deux équipes restantes », a mentionné Matthew Tkachuk, auteur d’un however et une aide dans le succès décisif de son membership.

Une séquence de trois buts des Panthers en l’espace de 4:16 en deuxième période a été la grande histoire de ce match, et Tkachuk en a été l’un des artisans.

Les Canes ont bien réussi à calmer la tempête momentanément et à remettre les pendules à l’heure 3-3 après 8:30 en troisième, gracieuseté de Seth Jarvis, mais on sentait l’équipe de Raleigh plus fragile qu’au premier vingt.

Les favoris de la foule avaient démarré la rencontre sur les chapeaux de roue, donné le ton en s’inscrivant à la marque dès la cinquième minute de jeu.

Profitant d’une uncommon bourde du défenseur étoile Gustav Forsling, Sebastian Aho s’est échappé à partir de la zone neutre, et a eu le loisir de prendre son temps pour servir un tir parfait à Bobrovsky, entre les jambières de ce dernier.

C’était le sixième however des présentes éliminatoires du centre finlandais des Canes, qui n’avait pas fini d’inspirer ses coéquipiers.

Une indiscipline inhabituelle des hommes de Rod Brind’Amour a ensuite ouvert la porte aux Floridiens, qui ont bénéficié de deux attaques massives consécutives au premier tiers, sans parvenir à solutionner Frederik Andersen.

Mais une fois accomplie la besgone à court docket d’un homme, Aho s’est chargé d’accentuer à 2-0 la priorité de la Caroline avant le premier entracte.

Pour son deuxième filet de l’affrontement, le no 20 de Hurricanes a défié le portier des Panthers avec un lancer des poignets à mi-distance.

Les rôles inversés en un claquement de doigts

Tout allait comme sur les roulettes pour les Canes à la mi-chemin dans cette cinquième rencontre, mais il ne faut jamais compter les champions en titre pour battus. Le temps de le dire, la Floride a jeté une douche froide sur le Lenovo Middle.

Tkachuk a inscrit son membership à la marque lors d’un jeu de puissance à 12:07, et exactement 30 secondes plus tard, Evan Rodrigues choisissait un glorious second pour enfiler son premier however du printemps.

Comme si les Canes n’étaient pas suffisamment ébranlés par cette frappe rapide, Anton Lundell en a rajouté avec le troisième however des siens, 4:06 après le filet égalisateur de Rodrigues.

Brad Marchand, qui a trouvé sa area of interest aux côtés de Lundell et d’Eetu Luostarinen ce printemps, s’est fait complice sur la séquence.

Les trois premières réussites des Panthers sont survenues sur les dix premiers tiers des visiteurs sur la cage d’Andersen.

« Nous savions qu’il y avait de fortes possibilities qu’ils sortent en lions. C’est ce qui s’est produit. Mais en même temps, nous savions aussi que n’étions qu’à un lancer de faire basculer le match. Nous l’avons dit plusieurs fois : tout le monde y croit dans ce vestiaire. Heureusement pour nous, nous avons réussi à faire pencher le rythme de notre côté », a souligné le no 63.

Pour le vétéran de 37 ans, ce sera une troisième présence en grande finale, et une première depuis 2013.

« Ça fait du bien d’être de retour à cette étape. Évidemment, nous avons un très bon groupe, et les choses se passent bien. Mais nous n’avons rien accompli encore. Ça se voit que les gars ont déjà vécu ces moments; on se réjouit de ce qui a été fait, tout en restant concentrés », a insisté celui qui s’est amené à Dawn à la dernière date limite des échanges.

« Si nous en sommes là pour une troisième année de suite, je crois que beaucoup de mérite revient aux nouveaux gars, a fait remarquer Tkachuk. Nous avions besoin de ce sang neuf, de cette nouvelle énergie. Les gars ont faim. Nous aussi bien sûr; même ceux qui ont déjà goûté à la finale deux fois. Mais les nouveaux gars nous aident à maintenir cette mentalité. »