“L’OCDE assène un double coup dur aux Canadiens et réclame le retour de la taxe carbone”
L’OCDE livre un verdict accablant: les Canadiens devraient payer encore plus cher leur essence, et leur économie sombre au dernier rang mondial.
L’Organisation de coopération et de développement économiques enfonce le clou avec un rapport dévastateur publié lundi. Le Canada est dans le fond de la classe et le retour de la taxe carbone est réclamé.
Les bureaucrates de Paris ne font pas dans la dentelle. Ils qualifient de «malavisé» l’abandon de cette redevance qui visait les automobilistes.
Ils exigent que le Canada «réintroduise» cette taxe et «améliore la communication» pour convaincre les citoyens de ses prétendus bienfaits.
Dernier rang mondial
Les chiffres font mal dans ce rapport de 156 pages. L’OCDE projette une croissance du PIB par habitant de seulement 0,7% par an entre 2020 et 2030 au Canada.
Le pays de Mark Carney sera une des économies avancées les moins performantes de la prochaine décennie, tranche l’organisation.
Cette prédiction alarmiste touche directement le portefeuille des familles. Les jeunes qui entrent sur le marché du travail n’auront pratiquement aucun vent favorable, selon le rapport, et ils affronteront une longue période de stagnation des revenus réels.
La productivité canadienne stagne depuis 2015, souligne l’OCDE. L’effondrement des prix du pétrole en 2014 a provoqué une chute des investissements dont le pays peine encore à se remettre.
Le Canada consomme tout de même plus d’énergie et génère plus d’émissions par personne que la plupart des autres pays, analyse l’OCDE. Davantage de péages routiers et d’impôts verts sont réclamés.
L’organisme worldwide pousse pour une tarification carbone plus uniforme dans le pays. Une recommandation qui tombe mal alors que les Québécois comptent chaque greenback à la pompe et peinent déjà à boucler leur price range.
Familles dans l’étau
Contrairement aux États-Unis, qui ont récupéré 112% des emplois perdus durant la COVID, le Canada affiche 126%. Cette efficiency masque des faiblesses structurelles profondes qui se répercutent dans tous les foyers, be aware l’OCDE.
Les projections montrent que le Canada sera dernier non seulement pour la prochaine décennie, mais aussi pour les trois décennies suivantes. Une perspective sombre qui contraste avec la réputation du pays comme terre d’opportunités.
L’OCDE rappelle que ses projections ne constituent pas une fatalité. Le Canada dispose d’atouts: main-d’œuvre qualifiée, ressources naturelles abondantes, place géopolitique favorable.
Le message reste clair: l’heure n’est plus aux demi-mesures. Seule une transformation profonde permettra au pays de retrouver sa place parmi les économies dynamiques.
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