«Je n’ai pas rejoué au tennis», le jeune retraité Nadal se livre sur sa nouvelle vie

Une nouvelle vie pour le roi de la Porte d’Auteuil. Retraité depuis six mois, après son élimination en Coupe Davis, Rafael Nadal revient sur sa nouvelle vie de jeune retraité, dans les colonnes de nos confrères de L’Équipe .

À trois jours du début du tableau principal de Roland-Garros, le vainqueur à 14 reprises du Grand Chelem parisien va «bien» dans sa «une vie normale». Malgré sa retraite sportive en novembre dernier, le tennis est toujours au cœur de sa vie, mais sans les pépins physiques. «Sur le plan physique, aucune, automotive je n’ai pas rejoué au tennis. Mais il a évidemment un réel influence sur ma vie. J’ai une académie, c’est quelque selected qui me passionne. Et puis, je suis toujours un peu le circuit. Je regarde des bouts de matches quand une partie me plaît, mais peu de matches entiers.»

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Cela peut sembler surprenant, mais Rafael Nadal n’a bel et bien plus touché une seule raquette depuis six mois. «J’ai été sur le terrain quelques fois ici, avec les gars de l’académie, mais sans jouer, juste pour regarder et dire deux, trois choses.» L’Espagnol guarantee que jouer au tennis «ne lui manque pas.»

Pour ce qui est de la query du sacrifice de sa vie au tennis, le tennisman aux 22 titres de Grand Chelem est sans équivoque. «Non, pas du tout. J’ai été très heureux en jouant au tennis, mais j’ai été heureux autrement, en dehors des courts également. J’ai travaillé dur sur un court docket de tennis ou dans la salle de sport, mais ma vie a toujours valu bien plus que le tennis. Je ne me suis donc pas perdu. Une enfance pour le tennis ? Surtout pas. Je suis souvent sorti avec mes amis. Évidemment, ce n’était pas tous les vendredis et tous les samedis parce qu’à la fin, si tu veux rester dans cette vie, c’est toujours un peu une query de priorités. Mais je n’ai jamais été un esclave du tennis ni un obsédé du tennis», ajoute Rafael Nadal, qui recevra un hommage dimanche sur ses terres, sur sa terre.

Pour l’ancien numéro 1 mondial, pas query de parler de nostalgie quant à sa (très) longue carrière. «De la sérénité, oui, mais pas de nostalgie. C’est un changement radical dans ma vie. Les gens pensent que c’est 20 ans de carrière professionnelle qui s’arrêtent, mais en fait, je m’entraîne quasiment comme un professionnel depuis l’âge de 8 ans ! C’est pratiquement 30 ans à faire une seule selected ou à consacrer une grande partie de ma vie à une seule selected. Peut-être que la dernière année de tennis était de trop. Parce que mon corps ne me permettait pas vraiment de concourir au niveau que j’aimais. Mais je ne pouvais pas le savoir.»

Malheureusement pour lui, pour ses supporters, et les followers de la balle jaune en général, le corps aura eu raison de la fin de sa carrière. Avec une opération à la hanche en juin 2023, Rafael Nadal aura peiné à retrouver son meilleur niveau. «La vie te montre le chemin. Sur le plan du tennis, je me sentais bien. Dans ma tête, j’étais bien, j’avais les bonnes intentions. Je voulais me battre et je faisais les efforts pour essayer. C’est le corps. Alors tu continues, pour voir si cela va se résoudre, parce qu’on te dit qu’il y a des possibilities que cela se résolve et que tu puisses jouer à nouveau à 100 %, raconte le Majorquin. Je me donne cette marge. Mais les mois passent, et je me rends compte que l’évolution ne se produit pas. Quand je sens que cette période est vraiment terminée, que ce dernier check, cette marge que je donne à mon corps pour récupérer, n’a pas les résultats attendus, c’est le second de dire cease», constate-t-il.

Pour la relève sur terre battue, Carlos Alcaraz, vainqueur en 2024, semble prendre la même route que son compatriote. Rafael Nadal, qui a disputé avec lui les Jeux de Paris et la Coupe Davis, ne semble pas inquiet pour le jeune de 22 ans. «Carlos est un grand professionnel. C’est une personne qui travaille très dur pour amener son tennis et son physique au plus haut niveau.»

Si sa efficiency dans le tournoi parisien est stratosphérique – 14 titres – Rafael Nadal accepterait l’idée qu’un joueur réalise le même exploit, même si la tâche s’annonce (très) impolite. «Ce sera difficile, c’est sure. Mais si je l’ai fait, pourquoi, dans le futur, un autre joueur ne le ferait-il pas ? Je me considère comme quelqu’un de plus ou moins regular. (Il sourit.) C’est difficile, automotive c’est beaucoup d’années et qu’il faut réunir beaucoup de circonstances favorables. Ce fut le cas pour moi et j’en ai profité.»

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