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Antigang | Guerre de gangs – et d’écoute – au quotidien !

“Antigang | Guerre de gangs – et d’écoute – au quotidien !”


Qui règne sur le monde interlope de notre métropole ? La mafia libanaise ? La pègre italienne ? Les motards criminels ? Les gangs de rue haïtiens ? Les Irlandais qui contrôlent le port de Montréal ? Ou toutes ces factions rivales, qui se disputent le lucratif marché de la drogue ?


Voilà à quoi s’attaquera l’escouade mixte au cœur de la nouvelle quotidienne Antigang de la productrice Fabienne Larouche à Radio-Canada, qui remplacera STAT à 19 h dès le 8 septembre et qui affrontera donc le populaire feuilleton juridique Indéfendable à TVA.

La scénariste Nadine Bismuth (Projet innocence, Indéfendable) signera les 120 demi-heures d’Antigang d’après une idée que Luc Dionne (District 31, Dumas) a eue sur le plateau de tournage de la minisérie L’appel du Club illico, soit d’exposer les coulisses d’une cellule d’enquête d’élite similaire à Carcajou, créée en 1995 pour neutraliser les Hells Angels et les Rock Machine.

Comme son titre l’indique, la série Antigang se concentrera sur le grand banditisme, et non la petite criminalité. Du genre : trafic humain, importation massive de cocaïne auprès de cartels mexicains ou règlements de comptes entre bandes rivales. « On ne voulait pas refaire District 31, on l’a déjà fait. Là, on va aller dans les familles des criminels et celles des policiers », explique Luc Dionne, qui supervise l’écriture des textes de cette nouvelle quotidienne.

C’est vrai que District 31 visitait très peu le cercle intime de ses enquêteurs et fouillait encore moins dans la vie personnelle de ses truands. Antigang y plongera à fond. La scénariste Nadine Bismuth décrit d’ailleurs Antigang comme un « drame en milieu de travail » à la The Good Wife.

« Ce n’est pas une série quotidienne qui est dans le cas par cas. Ce sont des enquêtes qui sont de plus longue haleine. Le but de l’escouade, c’est de remonter jusqu’aux têtes dirigeantes des organisations criminelles », explique l’autrice Nadine Bismuth, qui compte sur les services de l’ex-policier Guy Ouellette, ancien membre de Carcajou et grand ami de Luc Dionne, comme conseiller.

Les premières images d’Antigang, diffusées mercredi matin, montrent une série sombre, rythmée et inquiétante, avec un soupçon de The Sopranos. Les tournages officiels démarreront le 14 juillet dans d’anciens locaux de téléphonistes de Vidéotron à Saint-Hubert, sur la Rive-Sud de Montréal. « Le titre dit tout de la série », résume la productrice Fabienne Larouche.

L’escouade antigang de Radio-Canada réunira cinq sergents-détectives provenant de la SQ, de la GRC et de la police de Montréal. Le leader de cette cellule s’appelle Jean-François Bégin, comme un des directeurs de l’information de La Presse, et sera campé par Patrice Robitaille, qui portera la même charge de travail que Suzanne Clément dans STAT.

« Jean-François, c’est un gars d’équipe avec un petit côté badass », observe Patrice Robitaille, une des têtes d’affiche de L’appel.

Autour de Patrice Robitaille, on retrouvera des policiers-enquêteurs joués par Fabien Cloutier, Irdens Exantus, Karine Gonthier-Hyndman et Catherine Trudeau, tous des flics en civil et non en uniforme. La relation entre les deux femmes sera intéressante à suivre, me dit-on.

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PHOTO FOURNIE PAR RADIO-CANADA

La distribution de l’émission Antigang

Karine Gonthier-Hyndman incarnera Caroline Daigneault, une mère banlieusarde de deux enfants qui se dévoue totalement à son boulot de détective. Catherine Trudeau jouera Mathilde Lapierre, une célibataire sans attaches dotée d’un bon sens de l’humour. Vincent Graton, le terrifiant Mom Boucher de L’appel, hérite du rôle du patron de l’unité antigang, tandis qu’Olivier Gervais-Courchesne, alias l’inspecteur Vincent Charbonneau, se glisse dans la peau du grand boss de tous ces hauts gradés.

Le personnage de Léane Labrèche-Dor, une coiffeuse bavarde qui répond au nom de Fanny Boutin, semble celui qui allégera l’atmosphère d’Antigang. Cette Fanny Boutin est la conjointe du motard Denys Marchand, une grosse gomme des Death Shadows.

Fanny Boutin s’occupe également des têtes de plusieurs autres femmes de gangsters, qui se succèdent sur sa chaise et qui lui révèlent plusieurs secrets juteux de l’organisation criminelle de son propre mari. Et ce qui se dit au salon de coiffure ne reste pas nécessairement au salon de coiffure. Il s’agit vraiment d’un bon flash.

Une des premières intrigues d’Antigang tournera autour du clan irlandais des Murphy avec à sa tête le patriarche Don Murphy. Les gangs de rue qui s’entretuent s’appelleront les Vipers et les Jewels et la famille Gambini trônera au sommet de la mafia italienne.

« Le crime organisé n’est plus hiérarchisé, il est cellulaire », constate l’autrice Nadine Bismuth, qui a déjà bouclé une trentaine d’épisodes d’Antigang.

Dans la rue, les gangs arabes, latinos ou haïtiens s’émancipent des motards. Les codes d’honneur foutent le camp. « Et tout peut sauter n’importe quand », constate le comédien Vincent Graton.

Oui, les couleurs d’Antigang sont plutôt foncées. « Le cœur de la série est dark. On ne prend pas ça à la légère, le crime organisé, pas plus qu’on essaie de le glorifier », poursuit Nadine Bismuth.

Et non, comme dans District 31, Antigang ne renfermera pas de scènes de salles d’audience, de procès ou de palais de justice. « On laisse ça aux autres », lance Fabienne Larouche. Le cabinet Lapointe, Macdonald et Nolin accepte-t-il de nouveaux clients ?



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